Voyages À Travers Notre Fragile Patrimoine
Voyages À Travers Notre Fragile Patrimoine: découvrir, préserver, transmettre
Première de couverture
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Cette exposition de photos, préparée par Wikimedia et l’UNESCO, est organisée dans le cadre de la campagne #Unite4Heritage (#UnisPourLePatrimoine). Elle s’appuie sur les ressources numériques sous licence libre Open Access illustrant la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel commun. Elle vise à faire découvrir ses beautés et ses fragilités, pour aider à préserver et à transmettre ce patrimoine culturel aux générations futures. |
Photo par Gilles Mairet, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons |
Ancienne ville de Djenné |
Habité depuis 250 av. J.-C., le site de Djenné s'est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l'or. Aux XVe et XVIe siècles, la ville a été un foyer de diffusion de l'islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2 000 ont été préservées, sont bâties sur des petites collines toguere et adaptées aux inondations saisonnières. Le site est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2016 en raison de l’insécurité qui persiste dans la zone et qui empêche la mise en œuvre des mesures de protection pour ce site malien du patrimoine mondial. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Ancienne ville de Djenné » sur http://whc.unesco.org/en/news/1520, sous licence CC BY-SA 3.0 |
À propos de l’exposition
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#Unite4Heritage (#UnisPourLePatrimoine) est un mouvement porté par l’UNESCO dans le but de célébrer et sauvegarder le patrimoine et la diversité culturelle dans le monde entier.
Cette campagne appelle chacun à s’élever contre l’intolérance et le sectarisme, en promouvant la richesse et la diversité culturelle. La destruction intentionnelle, la négligence, le tourisme de masse et le développement économique incontrôlé, ainsi que l’ignorance et les mesures de préservation insuffisantes menacent une grande partie de notre patrimoine et la diversité culturelle. L’UNESCO, Wikimedia Sverige et Wikimedia Italia ont décidé d’unir leurs forces, afin de souligner l’importance de la préservation du patrimoine culturel, par le biais de la photographie, pour ainsi inciter le public à protéger le patrimoine, préserver l’identité culturelle et construire un avenir commun. L’UNESCO et Wikimedia espèrent que la mise en valeur des images du patrimoine et l’accès à l’information réduiront le risque de disparition de ce patrimoine et aideront les gens à célébrer, à mieux protéger et à être fiers de leur diversité culturelle. Cette exposition met en évidence la fragilité de notre patrimoine culturel commun sous toutes ses formes, en utilisant les images disponibles sous licence libre. Ces images proviennent de diverses sources, notamment de musées et d'archives, de contributions du grand public faites sur Wikimedia Commons, la médiathèque de Wikipedia. Des millions d’images sont disponibles sur Wikimedia Commons sous licence libre, afin que chacun puisse les utiliser et les adapter. Cette collection est maintenue et mise à jour par des milliers de bénévoles. Le public peut participer à des concours photographiques autour des différentes formes de patrimoine culturel : Wiki Loves Monuments pour le patrimoine culturel bâti, Wiki Loves Africa pour le patrimoine culturel immatériel africain et Wiki Loves Earth pour le patrimoine naturel. Pour plus d’informations, visiter tinyurl.com/wikiloves. Vous pouvez participer sur Wikipedia, Wikimedia Commons et Unite4Heritage. |
Photo par Mohammad Reza Domiri Ganji, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. |
République islamique d’Iran: Pasargades |
Pasargades fut la capitale du premier grand empire pluriculturel en Asie occidentale. S’étendant de la Méditerranée orientale et de l’Égypte à l’Hindus, il est considéré comme le premier empire à avoir respecté la diversité culturelle des différents peuples qui le constituaient. Les vestiges les plus dignes d’intérêt sur ce site de 160 ha sont notamment : le mausolée de Cyrus II, le Tall-e Takht, une terrasse fortifiée et un ensemble royal composé de vestiges d’une porte, d’une salle d’audience, du palais résidentiel et du jardin. En témoigne l’architecture achéménide, représentation synthétique de cultures diverses. Ce lieu est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial depuis 2004. Le site fait face à de nombreux dangers, tels que : l’érosion résultant de divers facteurs (physiques, chimiques, environnementaux, etc.), les dommages qui pourraient résulter de l’agriculture ou d'inondations, des fouilles mettant en danger les vestiges archéologiques, les dommages causés par le vandalisme. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Pasargadae » sur http://whc.unesco.org/en/list/1106, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Le projet Connected Open Heritage
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Le projet Connected Open Heritage vise à rassembler et à relier autant d’information que possible sur le patrimoine culturel menacé, accessible sous licence libre grâce aux projets de Wikimedia. Ce projet s’appuie sur le travail effectué par des bénévoles du monde entier.
Si les populations et les décideurs peuvent accéder facilement à des informations précises et fiables sur le patrimoine culturel important, la probabilité que celui-ci soit protégé augmente. Les articles de Wikipedia seront enrichis grâce à l’ajout de bases de données officielles sur le patrimoine culturel protégé à l’échelle nationale, ainsi que des images historiques des sites du patrimoine numérisées et fournies par les musées, les archives et le grand public. Ainsi, il sera plus facile que jamais d’en apprendre davantage sur les cultures du monde entier. Les partenaires du projet Connected Open Heritage sont l’UNESCO, Wikimedia Sverige, Wikimedia Italia et Cultural Heritage without Borders (Patrimoine culturel sans frontières). Le projet est financé et soutenu par la Fondation Culturelle de la Swedish Postcode Lottery. En savoir plus sur le projet : tinyurl.com/ConnectedOpenHeritage |
Photo par Aivaras Ramanauskas, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons |
Afghanistan: Minaret et vestiges archéologiques de Djam |
Haut de 65 m, le minaret de Djam est une construction gracieuse et élancée datant du XIIe siècle. Recouvert d’une décoration complexe en briques et portant une inscription en tuiles bleues au sommet, il est remarquable par la qualité de son architecture et de ses motifs décoratifs, qui représentent l’apogée d’une tradition artistique propre à cette région. Son impact est renforcé par un environnement spectaculaire : une vallée profonde qui s’ouvre entre d’imposantes montagnes au cœur de la province du Ghor. Le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2002. Il est nécessaire de surveiller l’érosion des berges qui jouxtent le Minaret, ainsi que toute évolution dans le degré d’inclinaison du monument, ou autre dégradation du tissu historique en général. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Minaret et vestiges archéologiques de Djam » sur http://whc.unesco.org/en/list/211, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Unite4Heritage
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En 2015, à la suite des attaques sans précédent contre le patrimoine culturel, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a lancé la campagne de sensibilisation #Unite4Heritage à l’université de Bagdad.
En 2017, grâce au soutien de partenaires clés et au renforcement de la communication numérique, #Unite4Heritage mobilise un public large, en particulier les jeunes, à une échelle mondiale. Cette exposition, réalisée en collaboration avec Wikimedia Commons, présente les trois piliers du mouvement : le patrimoine bâti ; le patrimoine culturel immatériel ; les collections patrimoniales et la lutte contre le trafic illicite. Depuis sa création, l'UNESCO est engagée pour la culture et le développement. L’accent a été mis sur la coordination de la coopération internationale, le renforcement des liens entre les nations et les sociétés ainsi que la mobilisation du grand public. L’objectif est d’assurer que chaque citoyen puisse vivre et se développer dans un environnement riche en diversité et dialogue. Un environnement où le patrimoine peut servir de pont entre les générations et les peuples. Ces thèmes représentent également le travail des conventions de l'UNESCO relatives à la culture, qui comprennent notamment : Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels – 1970 Convention concernant la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel – 1972 Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique – 2001 Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel – 2003 Unissons-nous pour notre patrimoine commun et transmettons ses valeurs aux générations futures ! |
Photo par Martin St-Amant, CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons. |
Pérou: Sanctuaire historique de Machu Picchu |
À 2430 m d’altitude, dans un site montagneux d’une extraordinaire beauté, au milieu d’une forêt tropicale, le Machu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent être le prolongement. Le cadre naturel, sur le versant oriental des Andes, fait partie du bassin supérieur de l’Amazone, riche d’une flore et d’une faune très variées. En 1983 ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial. Le tourisme a deux facettes pour le Machu Picchu car il assure des profits économiques mais peut aussi entraîner de très importants impacts culturels et écologiques. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Sanctuaire historique de Machu Picchu » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Une exposition organisée par
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* UNESCO- L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a été créée pour contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre les nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous. La campagne #Unite4Heritage vise à sauvegarder et célébrer le patrimoine et la diversité du monde entier. Depuis 2015, le mouvement Wikimedia et l'UNESCO travaillent en étroite collaboration.
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Photo par Alaexis, CC BY-SA 2.5, via Wikimedia Commons. |
Ouzbékistan: Centre historique de Shakhrisyabz |
Le centre historique de Shakhrisyabz compte des édifices monumentaux exceptionnels et des quartiers anciens témoignant du développement séculaire de la ville, et tout particulièrement de son apogée, sous le règne d’Amir Temour et des temourides, du XVe au XVIe siècle. En 2016, le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril à cause de surdéveloppement des infrastructures touristiques dans le centre historique. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « St Michael's Mount » sur http://whc.unesco.org/en/list/885, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Tunisie: Amphithéâtre d'El Jem
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Photo par Diego Delso, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. |
L’amphithéâtre d’El Jem est un témoignage exceptionnel de l’architecture romaine, notamment celle des monuments construits à des fins de spectacle, en Afrique. Dans la petite bourgade d'El Jem s'élèvent les ruines impressionnantes du plus grand colisée d'Afrique du Nord, immense amphithéâtre où pouvaient prendre place 35 000 spectateurs. Cette construction du IIIe siècle illustre l'extension et la grandeur de l'Empire romain. Ce lieu a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1979. Les travaux de restauration menés à travers le temps n’ont pas affecté l’essentiel de l’authenticité fonctionnelle et structurelle du bien. L’authenticité du cadre est toutefois menacée par l’apparition de nouvelles constructions aux abords de l’amphithéâtre. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Amphithéâtre d'El Jem » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Ouganda: Tombes des rois du Buganda à Kasubi
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Photo par notphilatall, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons. |
Les tombeaux des rois du Buganda à Kasubi s'étendent sur près de 30 ha de collines dans le district de Kampala. La plus grande partie du site est une zone agricole, exploitée selon les méthodes traditionnelles. Son centre, au sommet de la colline, est l'ancien palais des Kabakas du Buganda, construit en 1882 et transformé en cimetière royal en 1884. C'est un exemple important de réalisation architecturale en matériaux organiques - bois, chaume, roseaux et enduits en particulier. La signification essentielle du site réside toutefois dans sa valeur immatérielle faite de croyance, de spiritualité, de continuité et d'identité. Ce site est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2010. La plus grande menace qui pèse sur le site est l'incendie. Il est nécessaire d'élaborer un plan de gestion des risques détaillé pour prendre en compte cette menace en particulier, et de veiller à ce que la documentation sur le site soit aussi complète que possible et conservée en sécurité. Afin de garantir la préservation dans le temps des procédés de construction traditionnels associés au site, il est actuellement nécessaire de former davantage de professionnels à la gestion et à la conservation du patrimoine. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Tombes des rois du Buganda à Kasubi » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Égypte: Abou Mena
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Photo par Institute for the Study of the Ancient World, CC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons. |
Ville sainte paléochrétienne, Abou Mena, bâtie sur la tombe du martyr Ménas d'Alexandrie, mort en 296, a conservé son église, son baptistère, ses basiliques, ses établissements publics, ses rues, ses monastères, ses maisons et ses ateliers. Ce site est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2001. Le sol local, qui est exclusivement en argile, est dur et capable de supporter les bâtiments à l'état sec, mais devient semi-liquide avec l'excès d'eau. La destruction de nombreuses citernes, disséminées autour de la ville, a entraîné l'effondrement de plusieurs structures sous-jacentes. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Abu Mena » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Syrie: Site de Palmyre
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Photo par Associazione DecArch, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. |
Oasis du désert de Syrie au nord-est de Damas, Palmyre abrite les ruines monumentales d'une grande ville qui fut l'un des plus importants foyers culturels du monde antique. Au carrefour de plusieurs civilisations, l'art et l'architecture de Palmyre unirent aux Ier et IIe siècles les techniques gréco-romaines aux traditions locales et aux influences de la Perse. Ce site est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2013. L’Arc de triomphe de Palmyre a été détruit en 2015 (la photo date de 1993). |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Site de Palmyre » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Libye: Ancienne ville de Ghadamès
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Photo par Luca Galuzzi, CC BY-SA 2.5, via Wikimedia Commons |
Bâtie dans une oasis, Ghadamès, « la perle du désert », est une des plus anciennes cités présahariennes et un exemple exceptionnel d’habitat traditionnel. Son architecture domestique se caractérise par les différentes fonctions assignées à chaque niveau : rez-de-chaussée servant de réserve à provisions, étage familial surplombant des passages couverts qui permettent une circulation presque souterraine dans la ville et terrasses à ciel ouvert réservées aux femmes. Ce site est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2016. Le pays est soumis à une forte instabilité et la pésence de groupes armés pourrait impacter négativement ce site. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Ancienne ville de Ghadamès » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Jordanie: Petra
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Photo par Ian McKellar, CC BY-SA 2.5, via Wikimedia Commons. |
Habitée depuis la préhistoire, cette cité caravanière nabatéenne située entre la mer Rouge et la mer Morte fut dans l'Antiquité un carrefour important entre l'Arabie, l'Égypte et la Syrie-Phénicie. Mi-construite et mi-sculptée dans la pierre à l'intérieur d'un cirque de montagnes percé de couloirs et de défilés, Petra est un site archéologique des plus célèbres, où se mêlent les influences de traditions orientales anciennes et de l'architecture hellénistique. Ce lieu a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1985. Les monuments subissent une érosion permanente causée par le vent et la pluie, aggravée dans le passé par les grains de sable transportés par le vent suite au pâturage des animaux qui a réduit la couverture végétale. Ils sont aussi vulnérables aux crues subites du Wadi Musa qui inondent la gorge sinueuse (Siq) si le système de diversion nabatéen n'est pas suivi, réparé et entretenu en permanence. Le bien subit la pression du tourisme qui s'est considérablement développé depuis l'inscription, en particulier les points de congestion comme le Siq qui est la voie d'accès principale dans la cité, en venant de l'est. Le bien est aussi vulnérable aux besoins d'infrastructure des communautés locales et des touristes. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Petra » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Népal: Place Durbar de Bhaktapur, vallée de Kathmandu
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Photo par Alexander Shafir, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons. |
Le patrimoine culturel de la Vallée de Kathmandu se compose de sept ensembles de monuments et de constructions, couvrant l’éventail complet des réalisations historiques et artistiques qui ont rendu la Vallée de Kathmandu mondialement célèbre : les places Durbar de Hanuman Dhoka (Kathmandu), Patan et Bhaktapur, les stupas bouddhistes de Swayambhu et Bauddhanath, ainsi que les temples hindous de Pashupati et de Changu Narayan. Ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1979. Le tremblement de terre dévastateur de 2015 et ses répliques ont considérablement endommagé les monuments et les sites classés situés dans la Vallée de Kathmandu. Un grand nombre d'autres sites culturels dans la région nord-ouest du Népal ont également été touchés. Le tremblement de terre a affecté et détruit de nombreux immeubles de la place, visibles sur cette photo de 2010. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Place Durbar de Bhaktapur, vallée de Kathmandu » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Inde: Ensemble monumental de Hampi
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Photo par Nagesh Thota, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. |
Hampi est le site, austère et grandiose, de la dernière capitale du dernier grand royaume hindou de Vijayanagar, dont les princes extrêmement riches firent édifier des temples dravidiens et des palais qui firent l'admiration des voyageurs entre le XIVe et le XVIe siècle. Conquise par la Confédération islamique du Deccan en 1565, la ville fut livrée au pillage pendant six mois, puis abandonnée. Ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1986.
La majorité des monuments sont en bon état de préservation et de conservation. Toutefois, le maintien de ces conditions d’intégrité pose des difficultés majeures principalement liées aux pressions du développement, planifié et non planifié, qui mettent en péril le paysage, ainsi qu’aux empiètements et aux modifications d’utilisation des sols, en particulier l’augmentation de l’activité agricole à visée commerciale qui pourrait nuire à la stabilité physique des divers monuments. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Ensemble monumental de Hampi » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Yémen:Ancienne ville de Shibam et son mur d'enceinte
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Italie: Ferrare, ville de la Renaissance, et son Delta du Pô
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Photo par Sailko, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons. |
Née autour d'un gué sur le Pô, Ferrare devint, aux XVe et XVIe siècles, un foyer intellectuel et artistique attirant les plus grands artistes et esprits de la Renaissance italienne. Piero della Francesca, Jacopo Bellini et Andrea Mantegna décorèrent les palais de la maison d'Este. Les conceptions humanistes de la « ville idéale » prirent corps ici dans les quartiers bâtis, à partir de 1492, par Biagio Rossetti selon les nouveaux principes de la perspective. Cette réalisation marqua la naissance de l'urbanisme moderne et son évolution ultérieure. Ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1995. En mai 2012, deux tremblements de terre d'une extrême violence se sont produits dans le nord de l'Italie, causant d'importants dommages. Cette image de « Sala dell'Aurora » du Château d'Este à Ferrare montre que des patchs ont été placés tout au long des zones où la fresque a été endommagée. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Ferrare, ville de la Renaissance, et son Delta du Pô » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Panama: Fortifications de la côte caraïbe : Portobelo, San Lorenzo
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Photo par Jim Williams, CC BY-SA IGO 3.0, via Wikimedia Commons |
Magnifiques exemples de l'architecture militaire des XVIIe et XVIIIe siècles, ces forts de la côte caraïbe du Panama faisaient partie du système défensif mis en place par la Couronne d'Espagne pour protéger le grand commerce transatlantique. Le site est un élément clé pour la compréhension de l'adaptation des modèles de bâtiments européens et leur impact sur la transformation du Nouveau Monde. Ce site montre l'organisation stratégique du territoire et représente un concept important du développement de la défense et de la technologie principalement entre le XVIIe et le XVIIIe siècle. Ce site est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril depuis 2012. Les facteurs environnementaux et le développement urbain incontrôlé menacent son intégrité. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Fortifications de la côte caraïbe : Portobelo, San Lorenzo » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Chili: Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura
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Photo par Diego Delso, CC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons. |
Les usines de Humberstone et de Santa Laura représentent plus de 200 anciens sites d’extraction du salpêtre. Des ouvriers, venus du Chili, du Pérou et de Bolivie, ont vécu dans ces cités minières et y forgèrent une culture pampina commune. Cette culture se caractérise par la richesse de sa langue, la créativité et les liens de solidarité. Elle a aussi été profondément marquée par les luttes pionnières menées par les pampinos pour la justice sociale. Installés dans la Pampa désertique et reculée, l’un des déserts les plus arides du globe, des milliers de pampinos ont vécu et travaillé, pendant plus de soixante ans, à partir de 1880, dans cet environnement hostile pour exploiter le plus grand gisement de salpêtre du monde et produire le nitrate de soude. La production de cet engrais a transformé le paysage agricole de l’Amérique du Nord et du Sud, ainsi que celui de l’Europe, tout en étant une source d'enrichissement pour le Chili. En raison de la vulnérabilité des structures, due à l'usure et à un récent tremblement de terre, le site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en 2015, en vue de mobiliser des ressources pour sa conservation. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Usines de salpêtre de Humberstone et de Santa Laura » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Cuba: Trinidad et la vallée de Los Ingenios
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Photo par José Porras, CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons. |
Fondée au début du XVIe siècle en l'honneur de la Sainte-Trinité, la ville était une tête de pont pour la conquête du continent américain. Ses bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles, comme le Palacio Brunet et le Palacio Cantero, ont été construits à son époque de prospérité due à l'industrie sucrière. Ce site a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1988. La vallée de los Ingenios constitue un témoignage remarquable du développement de l’industrie sucrière. Musée vivant de la production sucrière à Cuba, la vallée comprend 75 anciennes sucreries, des maisons, des baraquements et d’autres équipements liés à cette vulnérable industrie qui a connu un lent et progressif déclin. Au fils du temps, la dégradation de la qualité des terres, l'unes des raisons de son déclin (ainsi que les pénuries d’eau), a conduit à une baisse d’activité de la culture de la canne à sucre. |
Ce texte est en partie ou uniquement basé sur les informations fournies dans l'article « Trinidad et la vallée de Los Ingenios » sur http://whc.unesco.org/en/list/274, sous licence CC BY-SA 3.0 |
Mexique: El Día de los Muertos (la fête des morts)
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Japon: Washi
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Soudan du Sud: Kisra
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Maroc: La place Jemaa el-Fna
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Equateur: Les chapeaux de paille Toquilla
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Norvège: Oselvar
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Iraq: Fouilles et pillages illégaux
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Iraq: Trafic illicite de biens culturels
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Mozambique: Trafic illicite du patrimoine culturel subaquatique
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Allemagne: Rôle et importance de la documentation (importance des inventaires)
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Italie: Importation, exportation et transfert illicites de propriété de biens culturels
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Syrie et Iraq: Commerce illicite
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