Révolution de 2016/Transparence

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Réutilisation commerciale d'applications créées par la WMF

En bref, je pense que la WMF devrait collecter et partager davantage d'informations à propos des réutilisations commerciales et être plus transparente à propos du travail qu'elle effectue pour favoriser de telles réutilisations. Peut-être il y a-t-il un autre « fossé de transparence » ici.[4]

En particulier, sur le sujet des financements des donateurs soutenant les ré-utilisateurs à but commercial en particulier, nous avons eu quelques discussions intéressantes mais n'aboutissant à aucune conclusion.

Pour moi, malgré que cela constitue une véritable source d'inquiétude, je prends fermement position pour que l'on reste prudent pour ne pas tomber dans le piège d'effectuer beaucoup de travail coûteux pour des utilisateurs à but commercial sans les faire payer. En réalité, je ne pense pas que nous en faisions beaucoup de ce côté là actuellement. J'aimerais en voir davantage, et je suis plutôt agnostique sur la question de savoir si cela prendra la forme « d'industries familiales auto-financées » ou « de branches dédiées au profit » ou bien encore si elle aura lieu dans l'organisation d'ingénierie actuelle. Je peux concevoir des arguments pour chacun de ces cas.

Je pense que le premier pas pour la Fondation serait d'être plus ouverte et transparente concernant ce qu'elle entreprend effectivement pour les ré-utilisateurs commerciaux et d'annoncer de telles avancées de façon proactive à la fois aux donateurs et à la communauté. Il devrait y avoir un espace dédié où de telles informations seraient collectées et disponibles au public. Les développements majeurs devraient être annoncés sur le blog Wikimédia.

Voici ce qui a piqué ma curiosité à l'origine : j'ai remarqué il y a quelques semaines que Kindle offrait une fonction de recherche dans Wikipédia. Je n'arrivais pas à me souvenir -- et je ne parvenais pas trouver -- d'annonce correspondante de la WMF. Alors, comment cela avait-il pu arriver ?

...
Google Play contient certainement beaucoup de contenu provenant de Wikipédia et il s'agit d'un service commercial. On m'a aussi récemment indiqué cet e-mail de Sue Gardner de 2008, dévoilé en tant que pièce à conviction dans la même affaire d'antitrust dans laquelle Arnnon Geshuri était impliqué. Sue affirmait, en partie :
...
Je ne me souviens pas que de tels accords commerciaux ou d'entente-cadre ait été annoncés publiquement. Alors, que s'est-il passé et cela a-t-il eu une incidence quelconque sur le travail réalisé par le personnel de la WMF depuis ?

Je crois que si la WMF passe effectivement des accords commerciaux avec des entreprises telles que Google ou Amazon ou bien travaille réellement la conception pour améliorer leur produit, alors la communauté et les donateurs devraient en être informés.

Je suis sûr que vous pouvez vous rendre compte à quel point il est difficile pour moi, n'étant pas membre du personnel, d'apprécier la situation, mais il y a suffisamment de miettes pour que j'aie l'impression qu'il était utile de poser la question.

Je suis curieux d'en savoir plus sur l'autre point mentionné par Andreas. Est-ce que la WMF a passé des accords formels ou informels avec des organisations à but lucratif qui n'auraient pas encore été rendus publics ? J'imagine que c'est probablement une question pour le conseil ou les chefs.

Imposer des politiques

Il y a une différence entre modifier et imposer une politique. Je peux constater que la WMF ne peut manifestement pas assumer un rôle de supervision éditorial (et la responsabilité que cela implique) car elle ne peut vraisemblablement pas contrôler chaque édition.

Mais il me semble qu'elle peut imposer des *politiques* éditoriales et d'autres concernant les comportements sur les projets. Pourtant, même dans le cas des BLP (biographies des personnes vivantes), elle préconise seulement aux projets d'agir de façon responsable et laisse aux projets le choix de s'y conformer ou non.

Non pas tellement que je souhaite qu'elle fasse de l'ingérence dans les politiques des projets. Je suis juste préoccupé par le fait qu'elle se limite de façon injustifiée. Certains ont suggéré que cette inaction sur la politique des projets est une garantie de leur protection sous le Communications Decency Act (loi de décence des communications) mais rien en cela, à mes yeux de non-expert, ne les empêche d'imposer des politiques éditoriales et comportementales.

S'il s'agit juste d'une position qu'ils ont adopté pour des raisons philosophiques, tout va bien. Mais je souhaiterais savoir ce qui est au cœur des pratiques de la WMF ici.